Par l'auteur de Et toujours les forêts, Grand Prix RTL Lire 2020,
Prix du Livre France Bleu PAGE des libraires 2020,
Prix de La Closerie des Lilas 2020, prix Amerigo-Vespucci 2020.
Avec Ces Orages-là, Sandrine Collette nous offre un roman brut somptueux
sur les ravages de l’obsession, servi par cette écriture au cordeau qui la distingue.
Extraits : "C'est idiot de dire qu'une fois au creux de la vague, on ne peut que remonter, tellement idiot
parce qu'il faut de l'élan pour cela, il faut du courant, et souvent, quand on est au creux de la vague,
on se noie !
(...)S'effacer du monde. S'apaiser. Du répit, enfin, ce n'est rien d'autre que cela, juste se reposer.
Il y a des gens pour qui l'existence est un trop grand défi. (...) alors il y a ces jours étranges qui ne
peuvent être que de suspens, jours de consolation où rien n'est fait encore, que quelques pierres
posées aux fondations d'un édifice fragile, des solitudes mêlées soudain, tout en délicatesse.
(...) La seule chose pour se débarrasser du doute, c'est de le transformer en certitude.
(...) il n'y a pas de vérité qui tienne : la seule réalité est celle que l'on construit, que l'on invente,
à coups d'idées et de regards, de paroles, de gestes, mais aussi à coup de mensonges.
(...)La réalité sans l'imagination autour, sans déformation, sans dilatation. Projetées sur les
parois d'une caverne éclairée par un feu, des silhouettes ordinaires peuvent prendre l'allure
de géants monstrueux. Pour les ramener à leur taille réelle, à leur forme réelle, il suffit de :
Rallumer la lumière. Eclairer. Eclaircir.
(...) Elle doit l'accepter, juste essayer de faire du beau avec du grave. Ce n'est pas maquiller
la réalité, ce n'est pas remplacer un mensonge par un autre... que la confiance se rétablisse
avec lenteur - non, avec : douceur.
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