Résumé :
Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d’un sentier de
randonnée qui fait l’ascension vers le plateau où survivent quelques
fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n’ont
aucune piste et que l’hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent
pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la
parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre
vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d’oxygène que
les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c’est que cette
histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l’on
est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d’ici battent
la chamade.
Avec ce roman choral, Colin Niel orchestre un récit
saisissant dans une campagne où le monde n’arrive que par rêves
interposés. Sur le causse, cette immense île plate où tiennent quelques
naufragés, il y a bien des endroits où dissimuler une femme, vivante ou
morte, et plus d’une misère dans le cœur des hommes.
Mon p'tit Blog : En lisant Seules les bêtes, j'ai été soufflée par une écriture nouvelle. Quoi d'autre, je vais donc défricher l'oeuvre entière !
De cet univers romanesque, noir peu s'en faut, on revient séché.e sans
doute par la magie des Causses, mais plus encore par des portraits
saisissants d'individus aux parcours authentiques, bien seuls à braver
leur destin, courageusement et sans audace.. La vie est là aussi
simplement.
Une très belle écriture fluide que celle de Colin Niel
(riche parcours de vie) qui invente des Mondes singuliers : ils n'ont
presque rien en commun sinon des routines et pourtant tous concernés,
reliés par quelques fils ténus bien réels.
Une intelligence et une belle sensibilité sont à l'oeuvre tout du long.
Quel plaisir de lire !!
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