Lecture par Pierre-François Lebrun...
Résumé:
À l’hiver 2015, Gwenaëlle part trois mois dans le sémaphore de l’île
d’Ouessant. C’est pendant, et à la suite de ce séjour, qu’elle écrit ce
récit. Là, sous le grand phare du Créac’h, se racontent un voyage
immobile et une expérience d’immersion au contact des éléments et des
îliens. Elle explore les lieux et rencontre les habitants, les derniers
marins de commerce, les guetteurs-sémaphoriques et gardiens de phares,
et les femmes, gardiennes des lieux, qui occupent une place
prépondérante sur cette île du Ponant. On découvre cet espace à part,
territoire de l’extrême entretenant un rapport particulier à la noirceur
et à la mort. Face à la mer et sous les faisceaux du grand phare,
l’auteure vit cette expérience comme une renaissance dans le passage et
l’exil que représente l’écriture.Gwenaëlle Abolivier est journaliste et
auteure. Elle est une voix de France Inter. Elle présente pendant plus
de vingt ans des émissions de grands reportages où elle raconte ses
voyages à travers le monde. Depuis plusieurs années, elle s’est tournée
vers l’écriture littéraire tout en continuant d’intervenir sur les ondes
(Radio France et la RTS) et dans différentes revues comme ArMen .
Mon p'tit Blog : Je suis revenue de l'île d'Ouessant avec le récit de Gwenaëlle Abolivier,
trouvé à la librairie presse du Conquet ainsi qu'un délicieux petit
livret "J'ai rêvé Ouessant"- Atelier Des Noyers - textes et aquarelles,
déniché à Lampaul.
Enfin quand je dis que j'en suis revenue, ne me croyez pas ! Après avoir
respiré l'air marin sur les pointes de la presqu'île de Crozon,
lentement l'île crabe m'a jeté un sort et a capté sa part, j'erre
depuis...
L'auteure a résidé 3 mois dans le sémaphore du Créac'h, pour elle
d'abord et libérer son envie forte d'écriture, et pour nous - pour moi
j'en suis convaincue : restituer de cette nature extrême, d'un
territoire de bout du monde, de la force des îliens, immersion, voyage
immobile peut-être mais intense. de tempêtes en temps calmes, elle
l'écrit "j'ai surtout fini par comprendre qu'à Ouessant on vit dans
l'éloge de l'ombre", et "à faire advenir ce qu'il y a de plus sincère en
soi".
Pour être habité.e par Ouessant et ses reflets en bord de mer d'Iroise,
Tu M'avais Dit Ouessant sera mon livre de chevet. Avant que d'y revenir et d'en éprouver
toute la mesure.
"L'île pousse à aimer, et quand on aime,
on regarde autrement. "
F. Péron et E. Fournier, Se confier à l'île.
Une pensée pour mon père, marin aguerri, qui nous a fait aimer la mer, en mer et sur terre.
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