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lundi 20 août 2012

F. GARCIA LORCA: NON AU FRANQUISME, B. Doucey ****

Federico Garcia Lorca :
mai 2010

Présentation de l'éditeur

Ce dimanche 16 août 1936, dans les locaux des phalangistes, Federico ne peut ni hurler sa détresse ni laisser exploser sa rage. Ses pensées vont à l'homme bon et généreux que l'on vient d'abattre comme un chien. A sa soeur Conchita Garcia Lorca qui a soudain perdu son compagnon de vie. Aux pauvres de Grenade, à tous les pauvres d'Espagne dont le sang nourrit déjà les racines de la terre. Et qu'a-t-il fait, lui le poète, pour mériter cet emprisonnement... ?

Biographie de l'auteur

Depuis qu'il a écrit ses premiers poèmes, Bruno Doucet est épris d'une ville espagnole, Grenade, et du chant de son poète assassiné par les nationalistes. Un peu comme si le sang de Lorca coulait dans ses veines.

JOURNAL, Hélène Berr ****

décembre 2007


«J'ai porté la tête haute, et j'ai si bien regardé les gens en face qu'ils détournaient les yeux. Mais c'est dur. D'ailleurs, la majorité des gens ne regardent pas. Deux gosses dans la rue nous ont montrées du doigt en disant : «Hein ? T'as vu ? Juif.» Mais le reste s'est passé normalement. Je suis repartie pour la Sorbonne ; dans le métro, encore une femme du peuple m'a souri. Cela a fait jaillir les larmes à mes yeux, je ne sais pourquoi.»
«Pourquoi suis-je si inquiète ? Objectivement, il y a de quoi, parce que j'ai l'impression que nous sommes la dernière fournée, et que nous ne passerons pas entre les mailles du filet. Il ne reste plus beaucoup de juifs à Paris ; et comme ce sont les Allemands qui font les arrestations maintenant, il y a peu de chances d'y échapper, parce que nous ne serons pas prévenus.»
D'avril 1942 à février 1944, cette jeune fille française a tenu son journal au jour le jour. Un texte d'une qualité littéraire exceptionnelle, où se mêlent l'expérience quotidienne de l'insoutenable et le monde rêvé des lettres, où alternent à chaque instant l'espoir et le désespoir.
Ses derniers mots, le 15 février 1944, «Horror ! Horror ! Horror !», sont un pressentiment de l'inéluctable. Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit presque jusqu'au bout à l'épreuve, succombant à l'épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libération du camp.

Télérama 

LES AMIS D'EMMA, Claudia Schreiber *****

Ed Nil - mars 2005

Présentation de l'éditeur

" Elle avait besoin d'argent et elle voulait un homme. Maintenant qu'elle avait les deux, elle avait bien l'intention de les garder. " Emma adore se rouler dans la paille avec ses cochons, s'enveloppe dans la crasse comme dans un cocon. Emma fabrique des saucisses et des saucissons au kilomètre. Emma voudrait un homme à aimer et de l'argent pour payer ses dettes. Mais où les trouver quand on vit seule dans une ferme isolée ? Max est un gratte-papier timoré, il n'a jamais approché une femme de sa vie, il a peur des animaux. Propre comme un sou neuf, il déteste la saleté. Max est atteint d'une maladie incurable. Une nuit, sa Ferrari s'écrase dans la cour de la ferme d'Emma. Emma découvre le petit homme évanoui et, à côté de lui, un sac plein de dollars. Comment va-t-elle se débrouiller pour l'apprivoiser ? Cette rencontre de deux solitaires blessés par la vie est un festival d'émotion et de drôlerie. L'imagination est débridée, la morale inattendue, et la tendresse irrésistible.

Biographie de l'auteur

Depuis 1979, Claudia Schreiber écrit pour différents journaux allemands. Elle a également été correspondante à Moscou et à Bruxelles. Les Amis d'Emma, son premier roman traduit en français, a été publié avec un grand succès en Allemagne. Il a été acheté par plusieurs éditeurs étrangers et doit être prochainement adapté au cinéma.

HALTE AUX JEUX, Albert Jacquard

Stock - juin 2004

Présentation de l'éditeur

Que dissimule la belle vitrine des Jeux olympiques ? On nous montre de superbes et fringants athlètes, mais on nous cache l'envers du décor : la souffrance de tous, l'échec de la plupart, l'inévitable dérive du dopage. Il faut mettre fin à l'hypocrisie et dire ce qu'est le sport de haut niveau aujourd'hui : une entreprise d'exploitation de l'homme par l'homme, où la seule et véritable règle du jeu est le profit, quel qu'en soit le coût humain. Courir plus vite, sauter plus haut, être le plus fort : il est temps de remiser cet idéal enfantin et de proposer un modèle d'olympisme enfin humaniste.

Biographie de l'auteur

Albert Jacquard est biologiste, spécialiste en génétique des populations. Dans une série d'ouvrages qui sont autant de best-sellers, il a dénoncé l'idéal de compétition qui anime nos sociétés. Il s'attaque ici à l'idole la plus spectaculaire de notre temps : les Jeux Olympiques. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

conférence A. Jacquard 

L'ETERNEL RETOUR, Sylvain Tesson


Gallimard - juin 2012

Quatrième de couverture

En Sibérie, dans le Dorset anglais ou au cœur des montagnes de Géorgie, les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances : les héros de ces nouvelles ne devraient jamais l’oublier. Cinq nouvelles, cinq gifles étourdissantes et toniques, cinq invitations à méditer sur l’homme et la nature.

Biographie de l'auteur

Sylvain Tesson, né en 1972, est aventurier, écrivain et membre de la Société des explorateurs français. Après un tour du monde à bicyclette, une traversée à pied de l'Himalaya et des steppes d'Asie centrale, à cheval, du Kazakhstan à l'Ouzbékistan, en 2003, il entreprend un voyage qui le mènera, à pied, de la Sibérie jusqu'en Inde. Il se fait connaître avec un remarquable récit, L'axe du loup: De la Sibérie à l'Inde sur les pas des évadés du Goulag, publié à la suite de ce périple. Son recueil de nouvelles, Une vie à coucher dehors, s'inspirant de ses aventures, reportages et documentaires, reçoit le Goncourt de la nouvelle 2009. En 2010, Sylvain Tesson réalise un projet qu'il envisageait depuis plusieurs années : il s'installe dans une cabane au sud de la Sibérie, sur la rive occidentale du lac Baïkal, où il vit retiré pendant six mois. En 2011, il est le lauréat du prix Médicis de l'essai avec Dans les forêts de Sibérie, journal de bord de cette expérience.
L'Express Culture