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vendredi 22 septembre 2023

Tu m'avais dit Ouessant, Gwenaëlle Abolivier

 Tu m'avais dit Ouessant par Abolivier  Lecture par Pierre-François Lebrun...

Résumé:

À l’hiver 2015, Gwenaëlle part trois mois dans le sémaphore de l’île d’Ouessant. C’est pendant, et à la suite de ce séjour, qu’elle écrit ce récit. Là, sous le grand phare du Créac’h, se racontent un voyage immobile et une expérience d’immersion au contact des éléments et des îliens. Elle explore les lieux et rencontre les habitants, les derniers marins de commerce, les guetteurs-sémaphoriques et gardiens de phares, et les femmes, gardiennes des lieux, qui occupent une place prépondérante sur cette île du Ponant. On découvre cet espace à part, territoire de l’extrême entretenant un rapport particulier à la noirceur et à la mort. Face à la mer et sous les faisceaux du grand phare, l’auteure vit cette expérience comme une renaissance dans le passage et l’exil que représente l’écriture.Gwenaëlle Abolivier est journaliste et auteure. Elle est une voix de France Inter. Elle présente pendant plus de vingt ans des émissions de grands reportages où elle raconte ses voyages à travers le monde. Depuis plusieurs années, elle s’est tournée vers l’écriture littéraire tout en continuant d’intervenir sur les ondes (Radio France et la RTS) et dans différentes revues comme ArMen .

Mon p'tit Blog : Je suis revenue de l'île d'Ouessant avec le récit de Gwenaëlle Abolivier, trouvé à la librairie presse du Conquet ainsi qu'un délicieux petit livret "J'ai rêvé Ouessant"- Atelier Des Noyers - textes et aquarelles, déniché à Lampaul.
Enfin quand je dis que j'en suis revenue, ne me croyez pas ! Après avoir respiré l'air marin sur les pointes de la presqu'île de Crozon, lentement l'île crabe m'a jeté un sort et a capté sa part, j'erre depuis...

L'auteure a résidé 3 mois dans le sémaphore du Créac'h, pour elle d'abord et libérer son envie forte d'écriture, et pour nous - pour moi j'en suis convaincue : restituer de cette nature extrême, d'un territoire de bout du monde, de la force des îliens, immersion, voyage immobile peut-être mais intense. de tempêtes en temps calmes, elle l'écrit "j'ai surtout fini par comprendre qu'à Ouessant on vit dans l'éloge de l'ombre", et "à faire advenir ce qu'il y a de plus sincère en soi".

Pour être habité.e par Ouessant et ses reflets en bord de mer d'Iroise, Tu M'avais Dit Ouessant sera mon livre de chevet. Avant que d'y revenir et d'en éprouver toute la mesure.

"L'île pousse à aimer, et quand on aime,
on regarde autrement. "
F. Péron et E. Fournier, Se confier à l'île.

Une pensée pour mon père, marin aguerri, qui nous a fait aimer la mer, en mer et sur terre. 

jeudi 21 septembre 2023

Découvrir Gwenaëlle Olivier

Gwenaëlle Abolivier est journaliste et écrivaine. Pendant 20 ans, elle parcourt le monde en tant reporter radio pour France Inter. Passionnée par l’univers maritime, elle embarque sur des porte-containers, cargo-mixtes ou chalutiers de pêche, de la Tasmanie aux îles Marquises, du canal du Panama à la péninsule Antarctique.Aujourd’hui, elle privilégie l’écriture littéraire et documentaire. Tu m’avais dit Ouessant a obtenu le prix Marine Bravo Zulu. Gwenaëlle est l’auteure de livres pour la jeunesse :  Alexandra David-Néel, une exploratrice sur le toit du mondeTe souviens-tu de Wei ? ou encore Qui a vu Monsieur Corbu ?

Aller sur son blog...

Chroniques-littorales Tu m'avais dit Ouessant 

Chronique Escale à Ouessant 

Ecouter Son désir épistolaire 

Le Rouergue 

mercredi 6 septembre 2023

Seules les bêtes, Colin Niel

 Seules les bêtes par Niel   Interview de l'auteur...

 Résumé :

 Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d’un sentier de randonnée qui fait l’ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n’ont aucune piste et que l’hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d’oxygène que les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c’est que cette histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l’on est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d’ici battent la chamade.
Avec ce roman choral, Colin Niel orchestre un récit saisissant dans une campagne où le monde n’arrive que par rêves interposés. Sur le causse, cette immense île plate où tiennent quelques naufragés, il y a bien des endroits où dissimuler une femme, vivante ou morte, et plus d’une misère dans le cœur des hommes.

Mon p'tit Blog : En lisant Seules les bêtes, j'ai été soufflée par une écriture nouvelle. Quoi d'autre, je vais donc défricher l'oeuvre entière !
De cet univers romanesque, noir peu s'en faut, on revient séché.e sans doute par la magie des Causses, mais plus encore par des portraits saisissants d'individus aux parcours authentiques, bien seuls à braver leur destin, courageusement et sans audace.. La vie est là aussi simplement.

Une très belle écriture fluide que celle de Colin Niel (riche parcours de vie) qui invente des Mondes singuliers : ils n'ont presque rien en commun sinon des routines et pourtant tous concernés, reliés par quelques fils ténus bien réels.
Une intelligence et une belle sensibilité sont à l'oeuvre tout du long.
Quel plaisir de lire !! 

vendredi 1 septembre 2023

Eden, Sophie Guerrive

 Eden par Guerrive   Cliquez vers babelio

Résumé :
" Voilà une histoire qui s'annonce délicieuse pour qui aime s'ennuyer. ", nous prévient la narratrice en ouverture de cette histoire. C'est pour mieux nous tromper : Tulipe, moine ventru et débonnaire, vit dans une communauté dirigée par le Prieur Cosmos. La vie paisible du monastère, alternant entre heure du sermon et heure de la soupe, est bientôt troublée par le défi lancé par l'Arbre à Tulipe : auras-tu le courage d'aller trouver le véritable Jardin d'Eden ? Est-ce que le Paradis dont parle Cosmos dans son sermon existe bel et bien? Et si c'est bien le cas, quelles fleurs trouvent-t-on dans ce jardin, quels oiseaux les butinent ? Tulipe surprend son monde et se met en mouvement. Le Paradis est au bout du chemin, mais le chemin réserve de belles surprises à notre voyageur. Dans ce surprenant récit Sophie Guerrive nous fait le cadeau de faire vivre à Tulipe, L'Arbre, le caillou et tous les personnages de sa fresque Tulipe une véritable aventure. Dépaysant ses voix dans un univers médiéval dont elle maîtrise les codes, elle ajoute aux digressions poético-philosophiques de Tulipe une dimension spirituelle. Avec Eden, Sophie Guerrive est au sommet de son art.

Mon p'tit Blog : Les couleurs et le graphisme d'Eden nous portent ailleurs. Dans un espace temps où notre regard peut être apaisé, consolé, ressourcé, sa force onirique et symbolique nous entraîne. Conseillé par ma libraire préférée au Bois Jaune, c'est une invitation à se laisser guider parfois aussi, sans à priori. Belle découverte.