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vendredi 23 mai 2014

6 nouvelles, Jirô Taniguchi ****

Perdus dans le grand nord, deux hommes ne doivent leur survie qu'à l'apparition providentielle d'un vieux chasseur, qui leur confie une étrange légende; cernés par les loups, deux explorateurs partis enterrer un de leurs compagnons en Alaska luttent pour leur survie; dans le Japon des années 20, un homme part sur la piste de l'ours qui a tué son fils; un biologiste marin se met en quête du mythique cimetière des baleines... Six nouvelles et autant d'histoires d'hommes confrontés à une nature sauvage, tantôt cruelle, tantôt miséricordieuse, mais toujours grandiose. A travers des récits marqués par un profond respect de la vie animale, Jirô Taniguchi rend hommage à l'oeuvre de Jack London, dont il est d'ailleurs question dans la première histoire. Au sein de cet ensemble singulièrement cohérent, une nouvelle se distingue pourtant: L'appartement Shokaro qui évoque de manière subtile un Japon disparu. Le grand ouest blanc Nos montagnes L'île où accostent les coquillages les appartements Shôkarô Retour à la mer wikipedia

jeudi 22 mai 2014

Un zoo en hiver, Jirô Taniguchi ****

Kyôto, 1966. Le jeune Hamaguchi, employé d’une société de textile en gros, n’a pas la fibre de la plupart des gens de son âge. Plutôt que de fréquenter les clubs de sport, il préfère assouvir sa passion du dessin en allant croquer sur le vif les animaux du zoo de la ville. Mais même ce dérivatif ne suffit pas à combattre l’ennui qu’il ressent. Dès l’année suivante, sollicité par un ami de lycée, Hamaguchi part pour la capitale, Tôkyô. C’est là, un peu par hasard, que sa route croise celle d’une communauté professionnelle un peu particulière: celle des auteurs de bande dessinée, les mangakas… Pour la première fois, Jirô Taniguchi opte pour un registre explicitement autobiographique, convoquant ses souvenirs de jeunesse et son parcours d’auteur. Un beau récit d’apprentissage en bande dessinée, où l’on retrouve la finesse et l’élégance qui ont fait le succès du maître japonais auprès des lecteurs de langue française. télérama

mardi 20 mai 2014

J'étais derrière toi, Nicolas Fargues ***

« C’est dans la trentaine que la vie m’a sauté à la figure. J’ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. J’ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu’est-ce qui s’est passé ? Je n’ai pas connu de guerre, ni la perte d’un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu’une banale histoire de séparation et de rencontre. »

jeudi 15 mai 2014

Jiddu Krishnamurti a dit...


"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade."