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jeudi 22 octobre 2015

DVD - Like someone in love ****

  Critique Telerama
Résultat de recherche d'images pour "like someone in love" Like Someone in Love est un film franco-japonais écrit et réalisé par Abbas Kiarostami, sorti en 2012 et présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2012.

Résumé De nos jours dans une grande ville du Japon. Un vieil universitaire très érudit, garant des traditions ; une jeune et séduisante étudiante, qui doit vendre ses charmes pour payer ses études ; un jeune homme jaloux, dont la violence ne demande qu’à exploser : entre ces trois-là, se nouent en une journée des relations inattendues, qui changeront leurs vies à jamais

mercredi 21 octobre 2015

La tristesse du samouraï, Victor del Arbo ****

Résultat de recherche d'images pour "le sourire du samourai"Actes-sud
Le monde

Résumé Trois générations marquées au fer rouge par une femme infidèle. L'incartade a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel.



Les 10 meilleurs polars de Lire - Un jeu entre passé et présent pour ce thriller poignant qui prend ses sources dans l'Espagne franquiste et montre combien l'oubli est difficile. (L'express)

lundi 28 septembre 2015

Le liseur du 6h27, JP Didierlaurent ****


 «Voilà, on voulait vous dire, on aime bien ce que vous faites. Ça nous fait drôlement du bien. Ça va bientôt faire un an que Josette et moi, on vient vous écouter tous les lundis et jeudis matin.» Sur le chemin du travail, Guylain lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques pages rescapées de livres voués à la destruction. Ce curieux passe-temps va l’amener à faire la connaissance de personnages hauts en couleur qui cherchent, eux aussi, à réinventer leur vie. 

Un concentré de bonne humeur, plein de tendresse et d’humanité.

Mon p'tit Blog : une bonne tranche de rigolade. On a du mal à prendre le train ou le métro, sans s'imaginer faire comme Guylain ! On a du mal à rentrer dans des toilettes publiques sans penser à Julie, et du coup on rit encore tout seul, une fois le livre fermé.... Quand je repense à la visite médecine du travail et à ce petit mot final "apte", je crois que c'est dit : voir plus loin que les banalités apparentes du quotidien, inventer de la densité, percevoir les non-dits, aller au-delà, c'est le vrai bonheur que nous apportent nos lectures.

vendredi 18 septembre 2015

Les pouvoirs de la tolérance, M. Mari-Bouzid *****

  Ed Odile Jacob

Pouvoirs de la Tolérance (Les)Marion Mari-Bouzid, psychologue clinicienne, spécialisée en thérapies comportementales et cognitives, ancienne championne en savate-boxe française et kick-boxing, spécialisée dans la préparation mentale en sports de combats
Un Carnet de Vie pour se relier à ce qui, profondément, construit le sens de notre vie, à ces valeurs qui sont nos piliers. Une collection imaginée par Jeanne Siaud-Facchin 

Mon p'tit Blog : une lecture passionnante d'un thème trop entendu pour se donner la peine de le creuser un peu parfois... et pourtant ! J'ai le sentiment d'un sujet traité en profondeur, la délivrance d'outils au quotidien, d'un apaisement certain vers le traitement de certains conflits.A lire et relire...

jeudi 3 septembre 2015

Un été sans les hommes, Siri Hustvedt *** *


 Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l’oeuvre chez les sept adolescentes qu’elle a accepté d’initier à la poésie le temps d’un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable…

Résultat de recherche d'images pour "UN ETE SANS LES HOMMES"


Extraits :
"... J'avais souvent l'impression que leurs propos étaient interchangeables, sans la moindre individualité"
"Elle s'abandonne, l'articulation d'un index recourbé dans la bouche"
"De temps en temps, elle remuait ses pieds nous comme pour se rappeler qu'ils étaient encore attachés à ses chevilles."
"Boris en tant que mécanisme de pensée restait inévitable."
"Les membres de clubs de lecture considèrent en général les personnages de livres exactement comme ils considèrent les personnages en dehors des livres."

jeudi 23 juillet 2015

Au revoir la-haut, Pierre Lemaître *****

Résultat de recherche d'images pour "au revoir la haut"
Ed Albin Michel
albin-michel.fr

« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. »

Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

Mon p'tit Blog : à lire d'urgence, un sans faute de suspense, d'histoire et d'humanité.

mardi 7 juillet 2015

Au coeur du Yamato, Aki Shimazaki *****

Tombo
Tsukushi
Mitsuba 
Zakuro




Yamabuki



Aki Shimazaki boucle son cycle romanesque en nous dévoilant la vie de Aïko, femme de Tsuyoshi, cadre important de la société Goshima que nous suivons depuis le premier volet, Mitsuba. Après cinquante-six ans de vie commune, Aïko se souvient. De sa rencontre insolite avec celui qui deviendra son mari, de leur amour vrai, du bonheur des années passées, de sa vie d’épouse heureuse.
Déroulant le fil du quotidien, à l’heure de la retraite, entre les promenades au jardin public, les siestes paisibles et les bains à deux, Aki Shimazaki dresse un très beau portrait de l’amour conjugal, de celui qui, évident et limpide, dure toute une vie. Alors que la fin semble approcher délicatement pour Tsuyoshi, Aïko se replonge avec nostalgie et amour dans un demi-siècle de bonheur.
Mais est-ce vraiment la fin? Naviguant sans cesse entre passé et présent, l’auteure nous raconte toute une vie, à l’heure des bilans. Balayant les préjugés sur les vieux couples qui n’auraient plus rien à se dire, elle rend compte avec minutie et poésie de tout ce qui fait la vie à deux, de la bienveillance et des petits riens qui font tout. Au-delà de cette intimité au coeur de laquelle elle nous convie, c’est aussi cinquante ans de l’histoire japonaise que l’on suit en filigrane, de la fin de la Seconde guerre mondiale à aujourd’hui. Un très beau roman sur l’amour et le temps qui passe.
Mon p'tit Blog Cette fresque en 5 tomes se mérite assurément, comme celle du Poids des Secrets d'ailleurs (à lire sans délai, du même auteur) : une lecture lente et savoureuse où l'on ne consomme pas les pages. J'aime énormément cette littérature japonaise où la vie est évoquée au quotidien, fait de tout, et où les émotions sont livrées avec délicatesse, où la réalité se confond avec le romanesque et où la philosophie zen transpire à chaque tome, en tant qu'"acceptation lucide d'une réalité changeante et imparfaite". 

mercredi 1 juillet 2015

vendredi 12 juin 2015

Tony Morrison a dit....

Résultat de recherche d'images pour "toni morrison"
"Le rôle d'un écrivain est d'offrir la beauté et la vérité. La littérature doit être à la fois belle et intelligente et par là je ne veux pas dire lyrique ni fantaisiste ; elle doit avoir sa propre clarté, sa propre beauté et elle doit être vraie. Pas au sens large, pas au sens universel, mais elle doit toucher du doigt ce qui est réel dans le monde : comment les gens survivent, voire parfois prospèrent mais sans dire que c'est merveilleux...
Ce qui importe pour moi, c'est la révélation : intime, personnelle, détaillée ou bien vaste."
Entretien Les Carnets de route de François Busnel 
Un air de New York

samedi 30 mai 2015

Les braises, Sandor Marai *****

Détails sur le produit

Résumé : Reconnu comme l'un des plus grands auteurs de la littérature hongroise et l'un des maîtres du roman européen, l'écrivain Sandor Marai (1900-1989) s'inscrit dans la lignée de Schnitzler, Zweig ou Musil. L'auteur des Révoltés, des Confessions d'un bourgeois ou de La Conversation de Bolzano n'a eu de cesse de témoigner d'un monde finissant, observant avec nostalgie une Europe mythique sur le point de s'éteindre
A travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l'amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante, ce superbe roman permet de redécouvrir un immense auteur dont l'œuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990;

Mon p'tit Blog:

Une lecture fluide, happée comme traquée par un "suspens" inattendu aux portes de la littérature hongroise. La découverte d'un auteur superbe, à l'écriture belle et vraie où la tension du face à face de ces deux personnages impressionne !

mardi 5 mai 2015

Les vacances d'un sérial killer, Nadine Monfils ***


Résumé :
Détails sur le produitLes tribulations de la famille Destrooper, en villégiature sur les plages de la mer du Nord. Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane. Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit. La famille Destrooper reprend la route après une pause-pipi. À l’arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leurs vidéos. Quand, soudain, ils découvrent à l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Les vacances en enfer ne font que commencer…

mardi 14 avril 2015

Frappe le ciel, écoute le bruit, extraits- Fabrice Midal ****


Résumé :
Méditer, ce n'est pas chercher à atteindre quelque chose, mais abandonner le désir de tout contrôler. Pour ouvrir notre esprit. Voilà ce que vingt-cinq années de méditation m'ont appris : laisser vivre en soi le questionnement infini.
Comme dans ce koan de la tradition zen qui se laisse éternellement interroger, Frappe le ciel, écoute le bruit.
Nous pouvons tous méditer. L'important est tout près, à portée de main. Il suffit de se poser et d'ouvrir les yeux pour le trouver. 

Pour la première fois, Fabrice Midal témoigne de son parcours intérieur. Avec sincérité et humour, il raconte son apprentissage, ses difficultés et ses découvertes.
Un livre intime et iconoclaste, pour vous accompagner au quotidien sur les chemins de la méditation, que vous soyez néophyte ou averti.

Extraits:

La méditation, dit-il, nous "désenglue". Elle nous apprend à ne pas nous identifier à ce que nous vivons, à ne pas devenir nos émotions, mais à les laisser nous traverser.C'est ainsi que, pas à pas, nous pouvons nous "élargir"... Lisez les premiers chapitres de ce texte au titre si beau, qui est ce qu'on appelle au Japon un koan. Un koan est une phrase qui ne "dit" pas quelque chose, mais se fait support de l'esprit, comme une branche d''arbre se fait perchoir pour l'oiseau. Et lui permet de s'envoler. C. Pellé-Douël
Un koan est parfois donné à un méditant pour l'aider à ne rien saisir, à abandonner le soucis de tout contrôler et de tout maîtriser.
"Par méditation, nous entendons quelque chose de fondamental et de très simple, qui n'est pas relié à une culture quelconque. Nous parlons d'un acte vraiment fondamental : s'asseoir par terre, prendre une posture correcte et cultiver le sentiment d'avoir son propre espace, sa place sur terre" Chögyam Trungpa
"Son enseignement ne s'incarnait pas... il ne débouchait pas sur un changement personnel."
la motivation : je ne savais pas comment formuler cette aspiration... habiter la poésie, s'approcher de la vérité, faire quelque chose de grand, être un peu plus au service des autres, s'engager davantage pour eux, apprendre à devenir un meilleur être humain...
Je m'engage à pratiquer quotidiennement et découvre la différence entre être présent et ne pas l'être...Quand nous rencontrons quelqu'un pour la première fois, nous avons tendance à en rester à des généralités, à des phrases toutes faites. Si nous voulons qu'une rencontre réelle ait lieu, il faut prendre un risque. Celui de ne pas savoir, de baisser sa garde, d'être prêt à dire quelque chose. Voilà la raison d'être de la méditation. Elle nous apprend à devenir de plus en plus sensibles à tous les moments de présence .... Ce qui compte n'est pas d'être présent tout le temps, mais de percevoir le contraste, de travailler avec lui. La vie est ainsi faite que nous sommes parfois présents, parfois non, parfois en colère, parfois endormis : c'est à cela qu'il faut apprendre à nous relier. N'essayons pas de fabriquer une réalité parfaite. Autrement dit, méditer ne consiste pas à jouir de chaque moment dans une sorte de carpe diem, mais à entrer dans l'ouverture du moment présent.
"Avoir la tête libre : être présent" Georges Braque