Rechercher dans ce blog

jeudi 29 mars 2018

Comme de long échos de Elena Piacentini ****(*)

Résumé :

"Partout, les monstres sont chez eux...". Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Il n'a rien laissé au hasard. Comme toujours. Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales. Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent. Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d'elles, Sénéchal n'est jamais aussi brillante que sous la pression de l'urgence. Son équipe s'attend à tout, surtout au pire. À des milliers de kilomètres, un homme tourne en rond dans son salon. L'écran de son ordinateur affiche les premiers éléments de l'affaire. Ce fait divers vient de réveiller de douloureux échos...

Extraits :
" Leurs cœurs anorexiques se nourrissent de miettes".

"De toute façon, il ne lui reste pas une once de jus. Ce dont elle a envie, c'est infuser dans un bain brûlant et succomber à la béatitude molle du concombre de mer. Demain, il sera temps de se durcir la couenne et le cœur."

"Les hôtels et leurs espaces millimétrés aux agencements formatés l'horripilent. Il est mal à l'aise faces aux membres du personnel, qu'ils soient empressés et serviles, condescendants et affectés ou même indifférents. Ses rares expériences en la matière lui ont laissé le souvenir d'une mascarade à laquelle il refuse désormais sa complicité. Les relations humaines y sont emballés dans du plastique au même titre que le savon et le kit de reprisage."