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lundi 28 juillet 2014

La porte des enfers, Laurent gaudé *****

Revue de presse :
Laurent Gaudé, le Prix Goncourt 2004 a écrit une fable sur le thème de la vengeance et du pardon... La Porte des enfers est un récit fantastique, genre dans lequel Laurent Gaudé s'engouffre avec un culot assumé. Pourtant, ses personnages sont totalement incarnés. Il peut se permettre de leur offrir de longs et poignants monologues comme dans une pièce de théâtre. Et ce sont bien eux qui font la force de ce livre très singulier. «Ce qui est écrit ici est vivant là-bas», souligne, à la fin de La Porte des enfers, l'auteur qui ajoute avoir écrit pour ses morts. Ses lecteurs lui sont reconnaissants.
(Françoise Dargent - Le Figaro du 1er octobre 2008)
Fusillade en pleine rue, à Naples, entre deux groupes mafieux. Les passants s'affolent, courent dans tous les sens. Le petit Pippo, 6 ans, que les bras de son père, Matteo, n'ont pas suffi à protéger, est mortellement atteint. C'est la fin d'une famille, un peu la fin du monde, et le début de la tragédie fantastique que nous offre Laurent Gaudé... Ici, le cadre de l'intrigue n'est pas une antiquité imaginaire, mais cette Italie méridionale qu'il avait su mettre en scène dans Le Soleil des Scorta (prix Goncourt, Actes Sud, 2004). C'est donc Pippo lui-même, revenu sur terre, qui se chargera d'éliminer l'homme qui l'a tué une vingtaine d'années plus tôt. Le roman navigue sans cesse entre ces deux périodes. Laurent Gaudé, qui connaît son métier, réussit à nous tenir en haleine tout au long de cette fable.
(Robert Solé - Le Monde du 10 octobre 2008)

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