Rechercher dans ce blog

jeudi 23 juillet 2015

Au revoir la-haut, Pierre Lemaître *****

Résultat de recherche d'images pour "au revoir la haut"
Ed Albin Michel
albin-michel.fr

« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. »

Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

Mon p'tit Blog : à lire d'urgence, un sans faute de suspense, d'histoire et d'humanité.

mardi 7 juillet 2015

Au coeur du Yamato, Aki Shimazaki *****

Tombo
Tsukushi
Mitsuba 
Zakuro




Yamabuki



Aki Shimazaki boucle son cycle romanesque en nous dévoilant la vie de Aïko, femme de Tsuyoshi, cadre important de la société Goshima que nous suivons depuis le premier volet, Mitsuba. Après cinquante-six ans de vie commune, Aïko se souvient. De sa rencontre insolite avec celui qui deviendra son mari, de leur amour vrai, du bonheur des années passées, de sa vie d’épouse heureuse.
Déroulant le fil du quotidien, à l’heure de la retraite, entre les promenades au jardin public, les siestes paisibles et les bains à deux, Aki Shimazaki dresse un très beau portrait de l’amour conjugal, de celui qui, évident et limpide, dure toute une vie. Alors que la fin semble approcher délicatement pour Tsuyoshi, Aïko se replonge avec nostalgie et amour dans un demi-siècle de bonheur.
Mais est-ce vraiment la fin? Naviguant sans cesse entre passé et présent, l’auteure nous raconte toute une vie, à l’heure des bilans. Balayant les préjugés sur les vieux couples qui n’auraient plus rien à se dire, elle rend compte avec minutie et poésie de tout ce qui fait la vie à deux, de la bienveillance et des petits riens qui font tout. Au-delà de cette intimité au coeur de laquelle elle nous convie, c’est aussi cinquante ans de l’histoire japonaise que l’on suit en filigrane, de la fin de la Seconde guerre mondiale à aujourd’hui. Un très beau roman sur l’amour et le temps qui passe.
Mon p'tit Blog Cette fresque en 5 tomes se mérite assurément, comme celle du Poids des Secrets d'ailleurs (à lire sans délai, du même auteur) : une lecture lente et savoureuse où l'on ne consomme pas les pages. J'aime énormément cette littérature japonaise où la vie est évoquée au quotidien, fait de tout, et où les émotions sont livrées avec délicatesse, où la réalité se confond avec le romanesque et où la philosophie zen transpire à chaque tome, en tant qu'"acceptation lucide d'une réalité changeante et imparfaite". 

mercredi 1 juillet 2015

vendredi 12 juin 2015

Tony Morrison a dit....

Résultat de recherche d'images pour "toni morrison"
"Le rôle d'un écrivain est d'offrir la beauté et la vérité. La littérature doit être à la fois belle et intelligente et par là je ne veux pas dire lyrique ni fantaisiste ; elle doit avoir sa propre clarté, sa propre beauté et elle doit être vraie. Pas au sens large, pas au sens universel, mais elle doit toucher du doigt ce qui est réel dans le monde : comment les gens survivent, voire parfois prospèrent mais sans dire que c'est merveilleux...
Ce qui importe pour moi, c'est la révélation : intime, personnelle, détaillée ou bien vaste."
Entretien Les Carnets de route de François Busnel 
Un air de New York

samedi 30 mai 2015

Les braises, Sandor Marai *****

Détails sur le produit

Résumé : Reconnu comme l'un des plus grands auteurs de la littérature hongroise et l'un des maîtres du roman européen, l'écrivain Sandor Marai (1900-1989) s'inscrit dans la lignée de Schnitzler, Zweig ou Musil. L'auteur des Révoltés, des Confessions d'un bourgeois ou de La Conversation de Bolzano n'a eu de cesse de témoigner d'un monde finissant, observant avec nostalgie une Europe mythique sur le point de s'éteindre
A travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l'amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante, ce superbe roman permet de redécouvrir un immense auteur dont l'œuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990;

Mon p'tit Blog:

Une lecture fluide, happée comme traquée par un "suspens" inattendu aux portes de la littérature hongroise. La découverte d'un auteur superbe, à l'écriture belle et vraie où la tension du face à face de ces deux personnages impressionne !

mardi 5 mai 2015

Les vacances d'un sérial killer, Nadine Monfils ***


Résumé :
Détails sur le produitLes tribulations de la famille Destrooper, en villégiature sur les plages de la mer du Nord. Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane. Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit. La famille Destrooper reprend la route après une pause-pipi. À l’arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leurs vidéos. Quand, soudain, ils découvrent à l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Les vacances en enfer ne font que commencer…